tag:blogger.com,1999:blog-199083562024-03-08T12:32:46.713+01:00Écrits en colimaçonhélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.comBlogger28125tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-22493382230472789832007-05-26T02:37:00.000+02:002007-05-26T02:42:48.510+02:00Après l’oragehélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-9903903713496934272007-05-04T01:17:00.000+02:002007-05-26T02:47:06.967+02:00Le Bleu du ciel sans batailleIl ne fut finalement que peu question du récit de Georges Bataille, Le Bleu du ciel. Simple point de départ, amorce et prétexte à une variation sur le bleu. Il est vrai que cette couleur si riche de références habite un tel nombre d'expressions de la langue française qu'il aurait été dommage de s'en priver, pour les oulipiens.Si la référence à Bataille fut en fin de compte peu fouillée - une hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-83250401703414746102007-03-08T00:07:00.000+01:002007-03-08T00:35:45.194+01:00J. Baudrillard, Paris, 1986«Rien ne sert de mourir, il faut savoir disparaître.» Cool Memories - 1980-1985Le Satrape Jean Baudrillard est mort hier, 6 mars 2007, abandonnant de façon definitive la scène de ses combats. Soixante-dix sept ans, pendant lesquels il a maintenu sa pensée dans cette zone de liberté critique, souvent salvatrice, que beaucoup ont déserté depuis longtemps… Une zone hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-32382756376110195232007-02-09T01:22:00.000+01:002007-02-09T02:01:25.770+01:0069'Amourettes sans lendemain, ou passions brûlantes ne sont pas les sujets de la série de courtes pièces de Jacques Jouet. L’amour au Travail, n’évoque que l’amour physique. Peu importe le lieu, du plein air, entre deux vignes sous le soleil automnal encore chaud, vers midi, ou sur un bateau de pêche à l’aube entre deux roulis, au bureau dans l’atmosphère branchée d’un studio de publicité ou encore hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-55074574970868318722007-01-14T21:53:00.000+01:002007-01-14T22:05:39.878+01:00LouiseLouise Bourgeois, AutoportraitLouise Bourgeois répondant à une question à propos de la valeur du silence posée par Paulo Herkenhoff lors d'un entretien, disait ceci :“Le regard est plus important que les mots. Le silence, c'est l'intimité. Si celle-ci est solide, l'intervention de l'un et de l'Autre n'est pas nécessaire. Le non-dit est plus important que le dit. Parfois nous ne sommes pas sûrs hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-63925751166151118122006-12-27T00:05:00.000+01:002006-12-27T01:07:21.874+01:00Dora : une montagne de barbarieIl est des voyages, inoubliables, justement parce que leur destination n’est autre qu’un point de mémoire. Un point sur une carte qui tend à se matérialiser. Le récit du récent voyage de Jacques Jouet et d’Olivier Salon aux confins de l’Allemagne, est exposé le jour même du solstice d’hiver, jour de l’année où la nuit est la plus longue ; singulier moment opportun. Sans doute, ce que nomment les hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1925881577391618602006-12-06T00:43:00.000+01:002006-12-06T01:20:30.170+01:00Pensée pour un jour de tempête« Grande et terrible est la puissance du rire: contre elle, nul ne saurait se prémunir; et l'homme qui a le courage de rire est le maître du monde, comme celui qui est toujours prêt à mourir. »Leopardihélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-26359023820021530902006-11-20T23:36:00.000+01:002006-11-21T00:17:47.236+01:00Fading : Paris > Praha > Paris«Je suis parfois triste à Prague où les noms des rues manquent de cette poésie magique que soufflent à nos oreilles le petites plaques en tôle bleue au coin de rues et ruelles à Paris. Mais je sais quelle rue de Prague porterait pour moi le nom “Ci-gît-le-Cœur”»Vítězslav NezvalDes jours d’automne, à Paris, qui se mesurent à ces jours d’un autre automne, d’un autre hiver, d’autres saisons à Praha hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-68252920051148127472006-11-16T00:47:00.000+01:002006-11-16T02:28:19.733+01:00Le pot-pourri de Federico Fellini“II m’est indifférent de commencer d’un côté ou de l’autre; car en tout cas, je reviendrai sur mes pas.” Parménide“Le monde antique, me disais-je, n’a jamais existé, mais indubitablement nous l’avons rêvé” Federico Fellinifresque de Pompéï,musée de Naples, photographie de Dalbera~✺~Yves Bonnefoy évoque, dans le recueil L’Improbable, la ville de Ravenne, en Italie. Ses souvenirs, cependant, se hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1160698692265899292006-10-13T02:05:00.000+02:002006-11-08T01:42:28.179+01:00Infra-OskarLa nouvelle saison des jeudis oulipiens s’annonçait bigarrée, mais l’ouverture ce 12 octobre 2006 se révèla finalement dans des nuances plus subtiles. Bien sûr, nulle question d’arborer des crêpes noirs aux boutonnières, mais la brutale disparition d’Oskar Pastior, ce 4 octobre dernier a certainement teinté cette séance d’un soupçon de nostalgie. Demi-teintes presque transparentes que les hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1160332201515879222006-10-08T14:11:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.931+01:00Laps en vol“Aussi bien j’aime les voyages comme l’essai du retour.” Yves BonnefoyTemps de vol : une journée passée la tête au dessus des nuages, d’ici à là-bas. Se faire la réflexion que, finalement, ce n’est pas si loin d'ici, ce là-bas. Résumer le voyage à deux repas séparés par un hypothétique sommeil peu ou pas réparateur. Peu de choses finalement. Dans ce petit fauteuil étroit, malgré l’inconfort hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1150244697936602052006-06-14T01:51:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.877+01:00Le chant de la montagnePresque immobile cette foule sur l'esplanade à la tombée de la nuit. Si vaste que je ne vois rien qui pourrait en être la fin là-bas, l'autre rive, sinon peut-être ces panaches de fumée rouge qui portent de la couleur dans le ciel ailleurs gris, parfois presque noir.Yves Bonnefoy, Deux Musiciens, trois peut-être Paysage de montagne, intemporelle et désertique, pierres calcaires déchiquetées. Deuxhélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1148849909626689862006-05-28T22:52:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.825+01:00Claude s’est tu"En ce temps là…Ils pompaient”, ça, tu ne le diras plus. Les shadoks en reste baba, sans voix. Claude Piéplu n'est plus. “C'est tout pour aujourd’hui” as-tu sûrement lancé ce 24 mai 2006 dernier : et c’est là un bien mauvais tour que tu as joué ! Mais sans rancune, aucune, salut l'ami ! Il ne reste plus qu'à pomper… encore et toujours… mais en plus triste, sans toi.hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1146177799999329892006-04-28T00:23:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.765+01:00RésuméOulipo, 27/04/2006 ? Comment réussir à synthétiser les essentiels extraits de cette séance placée sous le signe de l’économie de mots et de temps ? Trêve d’obscures élucubrations, Sally Mara, grâce à son traducteur Raymond Queneau, offre un saisissant résumé de la situation grâce à son “arithmétique affective” (Œuvres complètes de Sally Mara) :L’amour : 1+1=1maisL’orgueil : 1 x 1 = 10La vanité : hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1145749914333568042006-04-22T22:42:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.712+01:00Shadows and fogman: “Everybody loves his illusions.”magician: “Loves them ? They need them… like they need the air”…music… The EndShadows and fog, film de Woody Allen, 1992hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1144708531364153512006-04-11T00:00:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.661+01:00Une pensée, ce jour“Puisque tous les peintres entreprennent les mêmes choses, se heurtent aux mêmes difficultés, utilisent les mêmes moyens, c’est que les différences proviennent de l’intérieur”Pierre Bonnard, 1945hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1144236219935598162006-04-05T12:38:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.609+01:00La justification du colimaçon (troisième état)L’œuvre peinte par Rembrandt en 1632, a été décriée par ses contemporains, réticences, qui, aujourd’hui, plus de 350 ans plus tard, semblent sinon obscures du moins pas très claires. Peut-être ce rejet peut-il s’expliquer par ces intrigants jeux d’échelle et de proportions entre personnages et espaces du tableau ? À bien y regarder, les deux personnages représentés paraissent minuscules, comme hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1143842882553857542006-04-01T00:01:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.557+01:00Harmonies lavandièresHappy fool’s day !hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1143420174917792892006-03-27T00:10:00.000+02:002006-11-07T23:01:58.494+01:00L’escale d’AïchaÀ la veille du printemps, s’est tenu un sabbat extraordinaire. Une auberge sombre, dans le cœur de Paris, accueillait, le temps d’un soir, les initiés. À l’étage, dans une petite salle surpeuplée, l’invocation allait commencer, tard dans la nuit. La maîtresse de cérémonie avait spécialement revêtu sa robe blanche, un habit de lune si léger et fragile qu’il semble avoir été tissé par d’habiles hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1142557474018365012006-03-17T00:54:00.000+01:002006-11-07T23:01:58.444+01:00À l’ombre de la jeune fille en fleurLe film s’ouvre et se referme sur un portail en bois, devant un jardin. C’est à nouveau l’été. La saison s’achève déjà, et les vacanciers encore présents entendent profiter des derniers instants de vacances avant la rentrée. Ainsi, Marion récemment séparée de son mari amène sa jeune cousine Pauline à la mer, près de Granville. En allant se baigner, Marion retrouve Pierre son ancien petit-ami. hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1141783935333945252006-03-08T01:08:00.000+01:002006-11-07T23:01:58.393+01:00“je suis partie, je suis revenue, je suis repartie et je suis revenue”“le problème, c’est que je suis partie, je suis revenue, je suis repartie et je suis revenue”. Tel pourrait être résumée, par Delphine, l’intrigue du film d’Éric Rohmer, Le Rayon vert. Cette jeune femme, qui à la veille des vacances d’été, a vu ses projets de voyage en Grèce soudain s’effondrer, à la suite de la défection de son amie. Delphine se retrouve seule à Paris qui se vide peu à peu, la hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1141172792960669882006-03-01T00:56:00.000+01:002006-11-07T23:01:58.341+01:00la justification du colimaçon (deuxième état)Dans une note, sorte de longue digression au sujet de l’art d’écrire, George Sand se tourne vers l’art de peindre et invoque précisément le tableau Philosophe en méditation de Rembrandt. Une page du manuscrit de Consuelo“Et cependant, comme tout a sa beauté pour l’œil qui sait voir, ces limbes théâtrales ont une beauté bien plus émouvante pour l’imagination que tous les prétendus prestiges de lahélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1140975761580419432006-02-26T20:40:00.000+01:002006-11-07T23:01:58.222+01:00La justification du colimaçon (premier état)Sans doute, le temps est-il venu, de justifier le pourquoi du “colimaçon”. Philosophe en méditation, tableau de Rembrandt, peint en 1632. Intimiste par ses dimensions (28x34 cm), la toile représente une scène d’intérieur. La pièce dépeinte fait, apparemment, à la fois office de cuisine et de cabinet de travail, et la tonalité de l'ensemble est assez sombre. Au centre, scindant la pièce en deux hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1140977966358253242006-02-26T18:42:00.000+01:002006-11-07T23:01:58.280+01:00À y perdre son latin...Après Le divan, il y a quelques années, le quartier latin continue sa délatinisation rapide. La librarie, anciennement P.U.F. située place de la Sorbonne, a définitivement fermé ses portes. Quelques échos dans la presse de cette triste nouvelle, mais bien peu au regard d'une telle perte. C'était là, en effet, une véritable mine de livres, universitaires ou non, avec des filons particulièrement hélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-19908356.post-1140040543039773912006-02-15T21:44:00.000+01:002006-11-07T23:01:58.165+01:00pensée«L’art est à l’opposé des idées générales, ne décrit que l’individuel, ne désire que l’unique ; il ne classe pas, il déclasse».Marcel SchwobUne tasse d'eau et une rose sur un plat d'argenthélixhttp://www.blogger.com/profile/18310037072980445996noreply@blogger.com0